INTRODUCTION
Située en région Auvergne-Rhône-Alpes, au confluent de la Saône et du Rhône, la ville de Lyon est dominée par deux collines: Fourvière, à l’ouest, et la Croix-Rousse, à l’est. Cette grande métropole, de plus 500.000 habitants, est la troisième ville la plus peuplée de France, après Paris et Marseille.
Se promener avec l’audioguide (audioguides) dans le coeur historique de Lyon, c'est flâner à travers le temps, depuis sa fondation en 43 avant J.-C. jusqu'à nos jours. Sur ce site voué à l’urbanisation, les hommes se sont installés il y a plus de deux mille ans et ont bâti une ville dont toutes les étapes de développement sont encore visibles aujourd’hui : des vestiges romains de l’antique Lugdunum aux ruelles médiévales des pentes de Fourvière; des habitations de la Renaissance du Vieux-Lyon, à l’architecture classique de la presqu’île; jusqu’aux pentes de la Croix-rousse avec son habitat canut si particulier, témoin d’une page essentielle de l’histoire ouvrière du XIXe siècle.
427 héctares de la ville sont classées au Patrimoine Mondial de l’Humanité de l’Unesco depuis 1998: c’est l’un des plus vastes espaces inscrits avec Bordeaux. Parmi les lieux protégés mentionnés dans cet audioguide, se trouvent la colline de Fourvière, le vieux Lyon, la colline de la Croix-Rousse, et la Presqu’île.
QUELQUES REPÈRES HISTORIQUES
L’origine de l’installation de l’homme sur le site de la ville de Lyon remonte vraisemblablement à 10.000 ans av. J.-C. au Nord en bordure de Saône, à Lyon-Vaise (9e) où un port important y était présent. Ensuite la population se densifia progressivement pendant l’âge du Bronze et l’âge du Fer.
C’est à partir de 43 av. J.-C. que le gouverneur romain Munacius Plancus fonda une colonie sur Fourvière dénommée Lugdunum. La ville devint vers 20 av. J.-C. le point de départ des quatre grandes voies romaines vers le Rhin, la Manche, l’Aquitaine et la Narbonnaise. La cité resta prospère jusqu’au milieu du IIe siècle et devint capitale économique de la Gaulle. Elle s’étendit sur les deux rives de la Saône et la Presqu’Ile avec une population estimée jusqu’à 50.000 habitants.
Au IIIe siècle, Lyon subit les invasions germaniques et le brigandage: la ville déclina et les habitants se déplacèrent de Fourvière vers Saint-Paul et Saint-Georges. Le nouveau centre correspondait alors au groupe épiscopal de Saint-Jean. Au Moyen Age, Lyon se développa le long de la Saône et devint la deuxième ville de la chrétienté médiévale, derrière Rome.
Le plus grand siècle de Lyon fut sans doute le XVIe siècle: avec ses 60.000 habitants, la ville devint durant la Renaissance une indispensable plate-forme de commerce européen. En effet, la cité organisait quatre foires annuelles de deux semaines chacune, qui attiraient des marchands de toute l’Europe, établissant ainsi des relations avec les pays méditerranéens, le Nord de la France, la Rhénanie et la Suisse. Ville internationale, Lyon devint un centre financier et hébergea des succursales de banquiers italiens, florentins, milanais et lucquois.
Au XIXe siècle, la ville possédait déjà un grand nombre de manufactures de tissage de soie, qui se développèrent depuis le quartier Saint-Georges jusqu’à la Croix-Rousse. La soierie devint un marché très important grâce à la proximité de l’Italie, d’où provenait la plus grande partie de la soie. Les travailleurs de la soie étaient appelés péjorativement les canuts, de l’italien “canuto” qui désigne quelqu’un aux cheveux gris.
URBANISME ET ARCHITECTURE LYONNAISE
La particularité de Lyon est de s’être étendue progressivement vers l’Est en préservant, à chaque étape de sa croissance, la richesse de l’habitat antérieur. À la différence de beaucoup d’autres villes où le centre a été détruit pour être reconstruit au même endroit avec une architecture nouvelle, le déplacement du centre de Lyon a permis la sauvegarde de quartiers entiers dont la permanence rend visible, sur les bâtiments eux-mêmes, l’histoire de la ville.
Lyon regorge d’édifices remarquables que vous pourrez découvrir avec l'audioguide (audioguides), parmi lesquels figurent la maison Thomassin, sur la place du Change, datant de la fin du XIIIe siècle, et agrandie au XVe siècle; la maison Claude de Bourg de 1516; la maison du poète Maurice Scève de 1493, avec son étage supplémentaire ajouté au XVIIe siècle; l’hôtel particulier Chamberlain (1495-1516), qui illustre la transition du style gothique à la Renaissance française; la maison maniériste des Lions, de 1647; le bâtiment classique sur le quai Lassagne, de 1760; ainsi que l’immeuble aux « 365 fenêtres » et la Cour des Voraces, exemples frappants des logements construits pour les canuts pendant la première moitié du XIXe siècle.
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URBANISME ET ARCHITECTURE LYONNAISE (2ÈME PARTIE)
Parmi les édifices publics, il convient de mentionner dans l’audioguide (audioguides) la Manécanterie, une école pour le chant du clergé, de la fin du XIe siècle ; l’église abbatiale d’Ainay datant de 1107, de pur style roman; la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, construite entre 1180 et 1480, qui conserve un remarquable degré d’homogénéité stylistique, en dépit de la longue période sur laquelle s’étendit sa construction; l’église Saint-Nizier, commencée au XIVe siècle mais qui ne fut achevée qu’au XIXe siècle, avec sa nef de style gothique flamboyant, sa façade typique de la Renaissance et sa flèche néogothique; l’imposant Hôtel de Ville (1646-1703); l’Hôtel-Dieu, du XVIIe et XVIIIe siècles; la Loge du Change (1745-1780), actuellement devenue un temple protestant; la Basilique de Fourvière (1872-1896), l’un des monuments les plus emblématiques de la ville; et l’École de tissage, œuvre de l’architecte moderniste Tony Garnier, datant de 1927 à 1933.
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LE VIEUX-LYON
Le Vieux-Lyon, qui s’étend au pied de la colline de Fourvière sur 24 hectares, est l’un des plus vastes quartiers Renaissance d’Europe avec Venise. Fondé en 43 av. J.C., ce quartier conserve encore des traces de son riche passé.
Inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1998, le vieux-Lyon est le quartier préféré des touristes. C'est un véritable plaisir de déambuler avec l’audioguide (audioguides) dans son dédale de rues pavées, avec ses boutiques de souvenirs, ses bouchons lyonnais et son architecture à la fois médiévale et Renaissance.
On distingue trois principaux quartiers, d’abord découpés en fonction des classes sociales, et qui possèdent encore aujourd’hui leur identité propre.
LA QUARTIER DE SAINT-PAUL
Le quartier de Saint-Paul, au nord, était le quartier bourgeois et le centre financier et commercial lors de la Renaissance. Il est aujourd’hui le quartier lycéen, qui s’étend autour de l’Eglise Saint-Paul, un incontournable du patrimoine lyonnais. Construite en 549, elle fut détruite par les Sarrasins et reconstruite au XIIe siècle. C’est un bijou d’architecture romane, qui témoigne des avancées architecturales durant ces périodes.
Dans ce quartier, on trouve également la Gare Saint-Paul et la Place Saint-Paul. C’est à cet endroit que vous pourrez visiter en compagnie de l'audioguide (audioguides) la maison Mourguet, où vécut le créateur de Guignol, et admirer sa tourelle carrée en encorbellement. Enfin, ne manquez pas non plus la rue Juiverie, rue pavée piétonne où l’on ressent encore l’ambiance médiévale, et notamment la Galerie Philibert de l'Orme, située au numéro 8 dans un hôtel particulier, l’Hôtel de Bullioud, et classée monument historique. Il s’agit en effet de la première construction de style Renaissance en France!
LE QUARTIER DE SAINT-JEAN
Le quartier de Saint-Jean, situé au centre, était le quartier du clergé et de l’aristocratie; il est aujourd’hui le quartier le plus touristique du Vieux-Lyon.
La rue Saint-Jean, une charmante rue piétonne pavée, est l’artère principale du quartier: vous pourrez notamment y découvrir les fameuses traboules, ces passages étroits qui traversent des cours d’immeubles, et notamment la traboule de la Tour Rose dont l’audioguide (audioguides) recommande vivemement la visite; vous pourrez également découvrir de nombreuses maisons à l’architecture ancienne et magnifique, comme la maison du Chamarier, la maison des avocats, ou la maison Laurencin, également appelée Grand Palais; et enfin la Place Saint-Jean.
Dans ce quartier, ne manquez surtout pas la Primatiale Saint-Jean de Lyon, construite entre le XIIe et le XVe siècle, entre l’époque romane et l’époque gothique, et classée Monument Historique. C’est aussi ici que vous pourrez découvrir avec l’audioguide (audioguides) les musées Gadagne.
LE QUARTIER DE SAINT-GEORGES
Le quartier de Saint-Georges, au sud, était le quartier des artisans, et devint plus tard le premier lieu d’habitat des canuts avant la Croix-Rousse. Ce quartier possède également quelques curiosités, notamment La Place de la Trinité accrochée à la colline de Fourvière; l’Église Saint-Georges; et la maison de Guignol, cette célèbre marionette si connue en France née à Lyon au début du XIXe siècle.
LES TRABOULES DU VIEUX-LYON
Particularité spécifique de Lyon, les traboules sont des passages secrets à travers les immeubles d'habitation qui permettent de rejoindre des rues parallèles entre elles. Il en existe plusieurs centaines à Lyon. Ne manquez pas de parcourir avec l’audioguide (audioguides) la longue traboule qui relie le 27 rue du Bœuf et le 54 rue Saint-Jean, ainsi que la traboule du n°16 de la rue du Bœuf, parmi les plus belles, qui vous emmène dans une cour intérieure dans laquelle vous pourrez admirer la Tour Rose et la porte de la maison du Crible. Certaines comportent des escaliers car elles relient des rues ayant un fort dénivelé. Les traboules lyonnaises sont généralement signalées par une lanterne au-dessus de la porte qui est allumée la nuit quand la sortie de l'autre côté est ouverte.
Leur origine reste mystérieuse. Il a été dit que les traboules ont été inventées au XIXe siècle pour que les les ouvriers de la soie, appelés “canuts” descendent les pentes de la Croix-Rousse. Or, la construction des traboules commença dès le Moyen-Âge, bien avant donc que la soie ne soit tissée à Lyon, ou que les canuts peuplent la ville!
Il se pourrait, simplement, que les traboules soient devenues une habitude de construction qui existait dans le Vieux-Lyon au Moyen Âge et à la Renaissance, et que l’on a simplement continué à construire par la suite, pour leur côté pratique.
Elles ont joué un rôle essentiel pendant la Révolte des Canuts, soulèvement ouvrier ayant eu lieu entre 1831 et 1848. Elles ont également été utilisées par les Résistants lors de la Seconde Guerre Mondiale.
LA CATHÉDRALE DE SAINT-JEAN
Située au coeur du Vieux Lyon, la cathédrale de Saint Jean a été construite entre 1180 et 1480, et c’est l’un des plus beaux edifices religieux de Lyon. Elle est aussi appelée Primatiale Saint Jean car la ville de Lyon fut le primat des Gaules, c'est-à-dire que c'est Lyon qui a accueilli la première église chrétienne de France.
Des événements marquants y ont eu lieu, comme les deux conciles de 1245 et de 1274, le couronnement du Pape Jean XXII en 1316, ou la messe en l’honneur du mariage royal entre Henri IV et Marie de Médicis en 1600.
Les dimensions de la cathédrale sont 80 mètres de long pour 26 mètres de large et 32,5 mètres de haut. À l'intérieur, l'absence de déambulatoire caractérise les églises du Lyonnais. D’une architecture initialement romane, les travaux ont duré plus de trois cents ans, combinant les styles roman et gothique, voire gothique flamboyant, qui témoignent de cette longue construction. La chronologie est lisible à l'intérieur: les parties occidentales sont romanes et plus l'on s'avance vers la façade, plus le style est gothique.
La cathédrale abrite une très belle horloge astronomique de 9 mètres de haut qui mérite d’être mentionnée dans l’audioguide (audioguides). Datée du XIVe siècle, son mécanisme en fer forgé d’origine serait le plus ancien de France. Elle est composée d'une base de trois cadrans et d'un dôme où logent les automates: ce sont des animaux et une scène représentant l'Annonciation. La statue au sommet de l'astrolabe change chaque jour à minuit. Son mécanisme primitif, ses cadrans, son astrolabe et ses automates se révèlent chaque jour au public.
LA PLACE BELLECOUR
Au centre de la presqu'île, c'est ici que les Lyonnais aiment se donner rendez-vous, notamment au pied de la statue équestre de Louis XIV. La place Bellecour est la place la plus importante de Lyon et la quatrième plus grande place de France avec une taille de 310 par 200 mètres, soit environ 62.000 m2. Ses dimensions dépassent même celles du Zocalo de Mexico et de la place Rouge de Moscou. C'est également la place piétonne la plus grande d'Europe.
Cette place est située entre le Rhône et la Saône, dans le deuxième arrondissement de Lyon. Elle constitue le point kilométrique zéro: toutes les distances sont comptées à partir de ce point. Elle situe également une altitude de référence pour la ville, soit 170 mètres. De cette place partent trois grands axes majeurs de la Presque’Ile, dont deux piétonniers : la rue de la République qui mène à l’Hôtel de Ville et à l’Opéra, la rue Victor Hugo qui mène à Perrache et la rue du président Edouard Herriot qui mène à la place des Terreaux.
LA PLACE BELLECOUR (2ÈME PARTIE)
Sur la place nous trouvons une statue équestre de Louis XIV accompagnée, à ses pieds, de deux statues allégoriques créées en 1720: la Saône de Nicolas Coustou et le Rhône de Guillaume Coustou. Sur le pourtour se dresse la statue du « Veilleur de Pierre ». Réalisée par l’architecte Louis Thomas et le sculpteur Salendre, cette statue fut érigée à l’ endroit de l’explosion d’ une bombe posée par la résistance lyonnaise le 26 juillet 1944. On peut y lire la mention « Passant, va dire au monde qu'ils sont morts pour la liberté ». À l’ouest, une statue de saint Exupéry assis devant le Petit Prince a été posée en 2000 pour le centenaire de la naissance du célèbre Lyonnais.
A partir de la place Bellecour, vous pourrez facilement accéder à pied au Vieux Lyon muni de l’audioguide (audioguides), ou faire du shopping dans les nombreuses artères commerciales adjacentes à la place. Ne manquez pas le quartier des antiquaires, notamment la rue Auguste Comte et la rue de la Charité, en allant vers la gare de Perrache.
LA PLACE DES TERREAUX
Prochain arrêt de l’audioguide (audioguides), la place des Terreaux est située au centre de Lyon, sur la presqu'île entre le Rhône et la Saône, au pied de la colline de la Croix-Rousse. Sa superficie est de 7000 m2. Installée vers 1625 sur les anciens fossés des fortifications de la Lanterne, elle a été utilisée comme lieu d'exécution capitale et comme marché aux porcs. Le nom "terreau" signifie boue, terre de remblai. A l'époque romaine, un terrain boueux coupé de grands fossés occupait la place actuelle, d'où son nom. Ce terrain devint place publique pavée à partir du XVIIe siècle.
Considérée par les Lyonnais comme la plus belle place de Lyon, elle possède des atouts indéniables. En premier, sa fontaine majestueuse, oeuvre du sculpteur Bartholdi, à qui l'on doit la Statue de la Liberté à New-York. Puis l'hôtel de ville, magnifique bâtiment où siège la mairie du premier arrondissement. Et enfin, le Palais Saint-Pierre qui abrite le musée des Beaux-Arts de Lyon. Au centre de cet édifice, la cour intérieure abrite un jardin remarquable avec de nombreuses sculptures. Accessible gratuitement par l’entrée du musée, vous serez surpris du calme qui règne dans ce lieu par rapport au bruit extérieur.
La place fut rénovée par les architectes Christian Drevet et Daniel Buren en 1992, qui déplacèrent la fontaine Bartholdi et ajoutèrent 69 fontaines constituées chacune d'un bassin de granit noir.
A proximité de la place des Terreaux, vous pouvez rejoindre la place Louis Pradel pour ainsi voir la face arrière de l'Hôtel de ville et l'Opéra de Lyon.
VISITER LE QUARTIER DE LA CROIX ROUSSE
Situé sur une colline, le quartier de la Croix-Rousse plaira volontiers aux amateurs d'arts car il regorge de petite boutiques dédiées à l'artisanat. Accessible depuis le quartier des Terreaux par la montée de la Grande-Côte, les pentes de la Croix-Rousse vous conduiront sur le plateau de la Croix-Rousse avec son fameux Gros Caillou, un rocher volumineux de couleur blanchâtre transporté vraisemblablement depuis les Alpes par les glaciers.
Ne manquez pas de visiter avec l'audioguide (audioguides) la Maison des Canuts qui retrace l'histoire de la soierie lyonnaise et de vous promener avec l’audioguide aux abords de l’amphithéâtre des Trois Gaules, site Gallo-Romain situé près du jardin des plantes. Enfin, au bas des pentes, entre la place Rouville et la rue Rivet, vous pourrez admirer l'étrange Maison Brunet, aussi appelé La Maison aux 365 fenêtres.
LA BASILIQUE NOTRE-DAME DE FOURVIÈRE
La basilique que vous pouvez visiter avec l’audioguide (audioguides) constitue l’un des repères les plus visibles de l'agglomération, et l’un des symboles de la ville de Lyon. Elle est également le monument le plus visité de Lyon, attirant chaque année plus de 2 millions de visiteurs. Les plus courageux pourront y accéder à pied depuis le vieux Lyon par la montée des Chazeaux et ses 228 marches, puis par le Jardin du Rosaire. Sinon, vous pouvez prendre le funiculaire depuis Saint-Jean.
Cet édifice religieux de style néo-byzantin est l’oeuvre de l'architecte Pierre Bossan. Le complexe basilical comprend non seulement l'édifice, la chapelle saint-Thomas et la statue, mais aussi l'esplanade panoramique, le jardin du Rosaire et l'archevêché de Lyon.
La particularité la plus visible de la basilique de Fourvière est d'être dotée de quatre tours d'angle, hautes de quarante-huit mètres, et légèrement évasées à leur sommet. Cette recherche architecturale de Pierre Bossan a été très commentée par ses contemporains. Les tours sont nommées selon les quatre vertus cardinales : sur la façade occidentale, la tour nord-ouest représente la Force, la tour sud-ouest la Justice ; sur le côté est qui regarde Lyon, la tour nord représente la Prudence, et la tour sud, la Tempérance.
L'abside est couronnée d'une statue de Saint Michel réalisée par les ateliers Gayet-Gauthier, qui ont également coulé la Statue de la Liberté. Dans l'iconographie imaginée par Bossan, Saint Michel dominait les autres archanges par son rôle dans la lutte entre le Bien et le Mal. Une réplique exacte de cette statue se trouve sur le clocher de l'église de Saint-Michel-Mont-Mercure, en Vendée.
Ne manquez pas d'admirer la superbe vue depuis l'esplanade et de vous promener avec l’audioguide (audioguides) dans les alentours, notamment vers le Parc des Hauteurs via la passerelle des quatre vents.
LE SITE GALLO-ROMAIN DE FOURVIÈRE
Le théâtre antique de Fourvière est un site archéologique où l’on trouve les vestiges d'un ancien théâtre de l'époque romaine. Chaque été, un festival de musique très populaire s'y installe, lors des Nuits de Fourvière.
Le théâtre a été construit au 1er siècle avant JC, sous le règne de l'empereur Auguste. Il mesurait alors 90 mètres de diamètre. Il a été bâti sur le flanc de la colline de Fourvière qui surplombe la ville. Certaines des pierres utilisées venaient de loin, importées de Glanum, une cité autrefois située dans la région actuelle des Bouches-du-Rhône.
L'empereur Hadrien a agrandi le théâtre au debut du IIème siècle, en y ajoutant des gradins supplémentaires en haut de la colline. À cette époque, la construction pouvait alors accueillir jusqu'à 10 000 spectateurs. Ils venaient surtout voir des spectacles musicaux, pour lesquels la forme du théâtre est particulièrement adaptée: les gradins ainsi disposés permettent de répercuter le son vers l'ensemble du public.
Abandonné à la fin de l'Empire romain, il est transformé en carrière et fortement endommagé puis, complètement enseveli au Moyen Âge, il tombe dans l'oubli. Il est repéré par hasard à la fin du XIXe siècle, puis entièrement dégagé et restauré à partir de 1933. Il forme avec l'Odéon antique, le pseudo-sanctuaire de Cybèle et le musée gallo-romain un site archéologique remarquable, emblématique du Lyon antique.
Le musée de la civilisation Gallo-Romaine de Lyon, que vous pouvez visiter avec l’audioguide (audioguides) sur ce site archéologique, retrace l'origine de Lugdunum.
LE MUR DES LYONNAIS
La ville de Lyon regorge de murs peints. On en recense près d'une trentaine. Parmi eux, le mur des Lyonnais mérite le détour. Sur cette fresque de 800 m², 30 personnages historiques qui ont marqué l'histoire de Lyon sont représentés, dont le célébrissime Paul Bocuse, le pape de la gastronomie. Le bas de la fresque est réalisé en trompe l’œil, l'effet est saisissant!
Pour admirer le mur des Lyonnais, il suffit de vous rendre avec l’audioguide (audioguides) dans le 1er arrondissement, à l'angle du 49 Quai Saint-Vincent et du 2 rue de la Martinière.
SE PROMENER SUR LES QUAIS DU RHÔNE ET DE LA SAÔNE
Les quais du Rhône et de la Saône offrent de belles balades qui méritent d’être mentionnées dans cet audioguide (audioguides).
Depuis les berges du Rhône, en partant du Parc de Gerland au Sud de Lyon, vous pourrez ainsi remonter les quais jusqu'au Parc de la Tête d'Or et admirer l'Hôtel Dieu qui est l'un des plus anciens bâtiment de la ville. Depuis les quais de Saône, vous aurez une vue splendide sur la colline de Fourvière et le vieux Lyon.
Il est également possible de visiter Lyon en bateau et découvrir la ville des lumières sous un autre angle.
LE PARC DE LA TÊTE D'OR
Situé au Nord de Lyon, dans le très chic sixième arrondissement de la ville, le parc de la Tête d'Or est sans aucun doute l'un des plus beaux parcs urbains de France et l'un des plus grands également. Avec ses 105 hectares de végétation et son lac, c'est le parc préféré des Lyonnais. Ils aiment venir s'y balader en famille ou pratiquer le jogging. Le parc de la Tête d'Or offre une multitude d'activités et de jeux pour enfants. Quel plaisir de louer une barque et de se détendre au fil de l'eau!
Pour les amoureux de la nature, le parc est doté de plusieurs serres avec une riche collection de plantes tropicales, carnivores et orchidées. Ne manquez pas de vous promener avec l’audioguide (audioguides) parmi les roseraies qui recensent plusieurs centaines de variétés de roses.
Enfin, les enfants adoreront le zoo gratuit du parc dans lequel vous découvrirez de nombreuses espèces protégées. Le parc zoologique de la Tête d'Or abrite plus de 400 animaux: girafes, panthère, éléphants d'Asie, lions, crocodiles du Nil, ours à lunettes...
LE PARC DE GERLAND
Situé dans le 7ième arrondissement, au sud de Lyon, le parc de Gerland est le deuxième plus grand parc de Lyon en terme de superficie après le parc de la Tête d'Or. Accessible avec l'audioguide (audioguides) par les berges du Rhône depuis le parc des Berges qui le précède, cet écrin de verdure est un lieu de rencontre et de loisirs pour les Lyonnais. Ne manquez pas d'admirer la Megaphorbiaie, espace botanique destiné aux plantes aquatiques.
L'ÎLE BARBE
Située dans le 9ième arrondissement, dans le quartier de Saint-Rambert-l'Île-Barbe, cet îlot de verdure au milieu de la Saône abrite une très jolie église romane, ainsi que d'anciens vestiges religieux provenant d'une ancienne abbaye, fondée sur l'île au Ve siècle. Il s'agit du premier établissement monastique de la région lyonnaise et l'un des plus anciens de la Gaule. Charlemagne la dota d'une belle bibliothèque. Le monastère, pillé à plusieurs reprises (en 676, 725 et 945), adopta la règle de Saint Benoît au IXe siècle et gagna progressivement en puissance, avant d'être dévasté et incendié en 1562 par les troupes protestantes.
En 1827, un pont suspendu fut construit, enjambant l'île au niveau de sa pointe sud, permettant de la relier aux rives droite et gauche de la Saône, aux villages de Saint-Rambert (actuellement Lyon 9ième) et de Caluire-et-Cuire.
Haut lieu des légendes lyonnaises, l'île Barbe accueille les promeneurs curieux comme elle accueillit jadis les druides et les chrétiens.
LA FÊTE DES LUMIÈRES
Cet événement attire chaque année à Lyon près de 4 millions de visiteurs. La Fête des Lumières est célébrée le 8 Décembre et dure de 3 à 4 jours. C'est l'occasion d'admirer les plus beaux monuments de Lyon la nuit, sous des jeux de lumières fascinants.
MANGER DANS UN BOUCHON LYONNAIS
Capitale française de la gastronomie, Lyon est la ville idéale pour un séjour gastronomique. Les fameux bouchons lyonnais proposent une cuisine locale de qualité, riche en saveurs, et à prix modeste.
Regroupés notamment dans le vieux Lyon, les bouchons traditionnels lyonnais sont une véritable institution. Profitez-en également pour découvrir les meilleurs glaciers de Lyon.
Parmi les spécialités culinaires de la ville recommandées par cet audioguide (audioguides), vous pourrez goûter:
• La Cervelle de canut: Comme son nom ne l'indique pas, il ne s'agit pas d'abats mais simplement de fromage blanc frais battu, agrémenté d'échalotes, de ciboulette et de persil finement ciselés, et de crème fraîche. Les ouvriers de la soie, appelés les canuts, s'en régalaient après leur longue nuit de travail.
• La Quenelle: il s'agit d'une pâte à base de farine, d'oeuf et de poisson en forme de rouleau. La quenelle est pochée dans l'eau avant cuisson et servie gratinée avec sa délicieuse sauce nantua.
• L'Andouillette : L'andouillette fait partie des plats à base d'abat et des tripes typiquement lyonnais. Saucisse composée de veau ou de porc, elle est servie chaude, au vin blanc, panée ou en gratin.
• Le Tablier de sapeur: Faisant aussi partie de la famille des tripes et abats, le tablier est similaire à une escalope panée à base de gras doublé; elle est cuite à la poêle, et servie chaude avec sa sauce "gribiche" (à base de moutarde). Le nom de tablier de sapeur vient du tablier que portaient autrefois les sapeurs soldats sous Napoléon III en cuir de vache pour faire des travaux lourds.
• La Tête de veau: si vous osez, goûtez la tête de veau à la lyonnaise, c'est-à-dire à la sauce gribiche ou ravigote et servie avec des légumes vapeurs.
• Le Sabodet: Le sabodet est un saucisson à cuire à base de tête de porc hachée, il est cuit dans l'eau et servi en tranche avec des légumes vapeurs, moutarde et cornichons.
• La poularde demi-deuil: Plat emblématique, la poularde demi-deuil est servie dans beaucoup de bouchons lyonnais mais aussi dans des établissements gastronomiques lyonnais. Des morceaux de truffes sont insérés sous la peau de la poularde avant de la faire cuire à l'étouffée. La volaille prend alors le subtil goût de ce prestigieux champignon, servie avec des légumes bouillis dans le jus de cuisson. Voilà un plat qui ravira ceux qui n'aiment pas les abats et les tripes.
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